Mardi 15 Juin 2016
(de ne pas remettre les conneries à Plutarque )
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Aujourd’hui, c’est le grand rendez-vous annuel pour les fit le z’oeuf que nous sommes!
Pour la neuvième année consécutive, nous allons vous refiler une correction d’un des sujets ce dont au sujet duquel le bac Philo (dendron?) 2016.
Nous commençons à avoir des annales de ch’val que Michou nous envie:
http://franck77.unblog.fr/category/le-bac-philo/
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Ligotons un pneu les sujets de cette année :
Sujets du bac philo 2016 : série L
- Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ?
- Le désir est-il par nature illimité ?
- (Explication de texte) Un extrait de « Vérité et politique », d’Hannah Arendt
Sujets du bac philo 2016 : série ES
- Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
- Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’Histoire ?
- (Explication de texte) Extrait des Principes de la philosophie, de Descartes
Sujets du bac philo 2016 : série S
- Travailler moins, est-ce vivre mieux ?
- Faut-il démontrer pour savoir ?
- (Explication de texte) Un extrait du Prince, de Machiavel
Sujets du bac philo : série technologique
- Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois ?
- Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ?
- (Explication de texte) Un extrait de Causeries de Merleau-Ponty.
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Nous allons jeter notre dé velu sur :
Le désir est-il par nature illimité ?
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Bon, ce n’est pas tout ça mais j’attaque le sujet à 10h39 ce qui me laisse pas lerche pour rendre une copie à l’heure de l’apéro. Comme nous l’avons appris, pour esgourdir un sujet de philo, il faut éplucher la question, puis exposer tranquillou une thèse, une synthèse, une antithèse, une mortaise et si on a du rabe, une foutaise.
Tout d’abord, il faut savoir ce qu’est le désir. Et là, je vais dehors et déjà calmer les ardeurs des fêlés du mandrin en leur rappelant que nous sommes en philosophie et non en cours d’anatomie comparée.
Donc le gazier qui veut faire une disserte complète sur la manière dont il se polit la bûche en reluquant les obus de sa crémière peut aller se brosser.
Si, on chope une définition du désir dans les Roberts, on lit que le désir est l’action de désirer ce qui nous fait un gros tinet une belle jambe. Puis en deuxième définition, ça cause de l’appétit sexuel avec la photo de la bite à Dudulle.
Donc pour aborder le probloque de façon philosophique, nous allons faire appel à Spinoza qui a plus fait pour la philo que Sud Rail pour le déplacement des bouzines. Spinoza, donc ,nous dit que « Le désir est l’essence de l’homme ». Et là, je dis Môssieu!
En effet, bien qu’il ait un blaze à la con, je pense que Spinoza fait le tour de la question en deux coups les gros.
Le désir, dans son acception philosophique pure est dure est bien l’essence de l’homme (et le comique qui demandera si c’est du sans plomb 98 aura directos ma main sur la tronche).
Aristote, qui était un des dix slips de Platon, considérait la faculté désirante comme une force motrice, ce qui, pour son époque, avait de la gueule comme analyse.
Bien sûr, dans les philosophes qui prennent le désir pour de la branlette de pignouf nous trouvons Epictète qui considérait que ne rien désirer était un pur bonheur car cela consiste à être libre. Pour sa défense, Epictète vivait dans les années 50 après le dépotage du chrysanthème de Jésus Christ, et qu’à cette époque, les objets du désir se comptaient sur les doigts d’une palourde.
Justement, la notion d’objet du désir nous fournit une entrée en matière comme il se doigte ce dont au sujet duquel le caractère illimité ou non du zimbrec.
L’homme est une bête de désir, que ce désir soit matériel, spirituel, physique, moral, ou autre. Il est difficile, au XXIème siècle, de concevoir que l’ homme ne désire rien, ou alors il est dans une posture béate face à la vie, considère qu’il suffit à lui même, et qu’il se satisfait lui même.
Le désir n’entraîne pas forcément la possession; Il existe des désirs naturels et des désirs vains. Le désir engendre donc une foultitude de situations de la condition humaine telles que manque, frustration, satisfaction, bonheur,….
Schopenhauer considérait le désir comme un mouvement perpétuel chez l’homme. Un désir appelle forcément d’autres désir car l’homme est insatiable. Donc pour ce philosophe qui a un blaze à participer à des courses de Formule 1, le désir est bel est bien infini.
A contrario, Platon nous dit que la seule chose qui doit être désirée est la vérité. Donc, apparemment; le champ d’action est limité. mais si l’on considère qu’il y a une méga chiée de vérités nous revenons bien à la conclusion que même si on a un unique objet de désir, la quête est , quant à elle, illimitée.
Ayant eu un temps plus court que les autres années et rendant ma copie à midi comme tout le monde, je peux affirmer que le désir est bien, par nature, illimité. Il suffit de voir le désir perpétuel de faire chier le monde de la part de pas mal de nos cons citoyens que l’on peut inscrire cette conclusion au fronton de l’académie philosophique des questions à la con.
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