Ce matin, dès l’ aube, un pélican à plumes rases se posit sur le balcon de mon vélux. J’ ai tout de suite reconnu le pélican voyageur de Franck 77.
Il était porteur d’ une missive dans sa grande gueule qu’ il ouvrit pour que j’y plonge ma paluche velue.
A l’ instant même où j’ avais le bras dans l’ animal, Franck 77 me contactait par signaux de fumée pour que j’ intervenasse.
La bafouille disait grosso moildo ceci:
»Salut ma vieille couille de vache de Pinuche, j’ ai un taf à chier partout, j’ aurais de quoi occuper 17 fonctionnaires, en plus je suis tété au zob sec de mon pote Treiber dès qu’ il fut sec, pendu qu’ il était au bout de son drap. Je n’ ai même plus le temps de bèqueter. Chaque soir, je sors vite fait un lardon du congel mais je suis bientôt en rupture de stock, fais vite quelque chose sur le blog,………etc… »
J’ ai mis vite fait une boîte de maquereau et un claquos périmé dans le bec de l’ oiseau et je lui ai mis un coup de latte au derche pour qu’ il livre la bouffe à son proprio.
Donc, charadounette que voilu que voilou:
Mon premier aperçut Yohann.
Mon deuxième n’assemble pas.
Mon troisième a sa tête.
Mon quatrième n’est pas la.
Mon cinquième ajuste son tir.
Mon sixième est bien nuageux.
Mon septième permet le soulagement.
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Mon tout est une oeuvre de culturitude.
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Creusez vous les noeuds rônes, pour les ceusses qui en ont, et n’ oubliez pas de déconno-bloguikouner à donf.
Pendant qu’il y a une mégachiée de gaziers et de gazières qui se tirent sur l’élastique en vacances en attendant les grèves, j’ai mon retard qui s’est accumoncelé dans mon taf, et comme les journées n’ont que deux bras, le blogounet passe à l’as.
Mais, rassurez-vous, j’ai eu Pineau au turlu par satellite, et il m’a confirmé qu’il va envoyer la soudure cet après midi en lâchant la vingtième déconno-charadounette.
Et si on allait un peu reluquer les nymphos pour se mettre au courant de la nactu?
Justice
Treiber : l’homme des bois du 5ème Etage s’est mis dans de beaux draps
Treiber s’est suicidé dans sa cellule de Fleury Mérogis, ce matin entre 6 heures et 7 heures.
Il s’est pendu avec un drap. Dans une lettre, il a expliqué qu’il en avait marre (cassin?) de ses conditions de détention. Ses projets étaient de suivre le Giro et de compléter Lherbier qu’il avait commencé à se constituer en novembre. Mais ne pouvant plus taper le carton avec M. et Mme Sanglier le soir, il se faisait un gros tinet chier la bite et a donc mis fin à ses jours.
En croisant Emile Louis sur le chemin du parloir, il lui a demandé « T’habites à Fleury aussi? ». Ce sont les derniers mots qu’il a prononcés.
Quant à Emile Louis, cela l’a inquiété: il a voulu tout de suite rentrer dans sa cellule, sans attendre le quart, pour vérifier si sa bite avait fleurie.
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Enseignement
Début des vacances scolaires pour l’académie de Paris-Créteil-Versailles
Après quinze jours de fermeture pour cause de grippe cochonne et quinze jours de droits de retrait, nos chers enseignants sont partis pour se palucher pendant quinze jours de vacances.
Ils seront donc en forme pour attaquer quinze jours de grèves début mars.
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Sport Jeux Olympique devant cou vert
Une chance de médaille en luge gréco-romaine
Le principal du collège de Vitry-sur-Seine qui a laissé, délibérément ses profs se palucher pendant 2 semaines, privant plus de 1000 élèves d’un enseignement utile, va profiter de ses vacances pour se tirer à Vancouver afin de participer à une épreuve des jeux olympiques.
En effet, comme il est plus con qu’un pilier, il pourra résister au parcours intransigeant de la luge gréco romaine, et avoir une chance de merdaille
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Sport : Jeux Olympiques d’Yvan Couvert
Des pros français, conseillers techniques à Vancouver
En effet, nous avons appris ce matin, qu’une équipe de la DDE avait été envoyée à Vancouver, afin de conseiller techniquement les gaziers qui s’occupent de préparer les pistes de luge, de bob ainsi que la grande patinoire.
En substance, ils leur ont conseillé de ne rien faire jusqu’à l’heure de l’apéro en attendant que Dame Nature fasse le reste….
Ce matin, un petit mecton qui ne voulait pas aller à la nécole de Vitry-sur-Seine parce que les profs ont trouvé un moyen de se palucher jusqu’aux vacances de février, s’est fait enlever dans sa casbah.
Le lardon est de couleur, il est haut comme un plant de cannabis, et il porte des sapes qui dauffent.
On supputte (aux bois?) qu’il a été enlevé par son daron, un grand schtroumf de trois mètres avec des esgourdes nettoyées avec un taille crayon :
Si vous croisez les duettistes, enfermez les dans le bureau de tabac et appelez les pomplards, car un bahut rouge avec un intérieur bleu, ça jette un jus d’enfer
Cela n’a pas échappé aux plus romantiques d’entre nous, mais aujourd’hui, c’est la Saint Valentin, un gazier, qui, selon la légende, était, certes, un fêlé du mandrin, mais qui donnait des coups de goupillons farceurs en vrai gentleman.
C’est pour honorer la bonne mémoire de cet amoureux fougueux et bon enfant, que la fête des amoureux a été instituée.
Malgré mon air bourru et mes humeurs bougonnes, je suis, moi-même, un être de chair et de sang d’un romantisme pointu. D’ailleurs, je n’attends pas le 14 février pour donner des preuves d’amour à ma dulcinée, et je suis bourré, tous les jours, de petites intentions qui ne mangent pas de pain.
Par exemple, je lui demande si elle veut laver la vaisselle ou si elle préfère que je l’essuie.
Ou alors, je lui enfile une burka doublée en laine de verre pour qu’elle ne soit pas gênée par le bruit de l’aspirateur quand elle le passe.
Ou bien, je lui ouvre gentiment le coffiot de la Jyva4 de l’intérieur, pendant que je reste assis à consulter le Paris Turf pour savoir si Unedemai 2 aime le terrain lourd, ce qui laisse tout le loisir à ma chère et tendre pour ranger, par ordre alphabétique, toutes les courses s’accumoncellant dans le cadoche.
Mais il est de bon goût de peaufiner la tendresse et de lustrer les émois le jour de la fête des amoureux.
Comme je ne suis pas bégueule, je vais vous dévoiler ma petite organisation perso de ce jour festif cupidonnesque (tu l’as sens?).
Sous le coup, de cinq heures et demie du mat (on aime, oui, mais pas les feignasses), je réveille Ginette et lui apporte le petit déjeuner constitué du reste de nouilles au gruyère d’hier soir (réchauffé, s’il vous plait) accompagné d’un café Lapuresque (1/3 de bol de café noir+1/3 de bol de gnôle).
Après cette mise en bouche, une fois qu’elle aura terminé le ménage et bouclé le repassage, elle aura quartier libre.
Puis, tout le monde montera dans la Jyva 4 pour aller au restaurant.
Je dis tout le monde, car nous ne sommes pas comme ces romantiques de foire qui enferment leur progéniture dans le placard afin d’aller s’en mettre plein la cloche tout en réduisant la note, nous emmenons Philémon, le fruit de notre amour.
Sur le net, j’ai reçu tout un tas d’offres alléchantes d’hôtels de charme qui proposaient des menus d’un romantisme à faire bander un Iglesias sur la banquise.
Je me suis arrêté, sans cul férir, sur l’offre du Courte Paille de Mézieux-en-Bourbay, dans la zone commerciale du Grand Branlottin.
Le côté maison de schtroumpf et la cuisson au feu de bois auraient fait palir de jalousie un Beau de l’air qui tâtait du romantisme en se tripotant, en tout bien tout honneur, les fleurs du mâle.
Le romantisme sera à son comble, lorsque nous poiroterons pendant une demi-plombe avec un verre de kir à la main, entre la sortie et la caisse, pour attendre que d’autres gaziers, des romantiques plus matinaux que nous, décultent.
Nous pourrons nous assoir. La maitresse d’hôtel nous apportera, d’un même élan, le menu et la salade de bienvenue. J’offrirais avec beaucoup de galantine galanterie la mienne (de salade) à Ginette, car plutôt d’humeur bovine elle adore brouter, et moi le côté coulis de phallus de gnou sur les feuilles ça me débecte un peu
Enfin, voici l’heure du choix du menu, et tel un grand prince du désert, je ne vais pas regarder à la dépense en imposant, d’emblée, le menu Grillardin :
Mais l’andouillette de ce menu pèse 160 grammes, alors que celle du menu grillardin accuse 240 grammes sur la balance, ce qui, pour un jour de la Saint Valentin, force le respect.
Quant à Philémon, il ne sera pas négligé, et pourra profiter du menu Festipaille,
alors que l’année dernière il avait le droit, encore, au menu Paillou, comme quoi, le temps passe, la roue tourne et le turlu pine.
Nous accompagnerons le tout de deux ou trois pichets d’un litre de vin de pays qui stratifie autant la carafe en cristal de Bayeux que l’estogom.
Après ce menu festif, nous irons nous recueillir, sur l’endroit de notre première rencontre, qui était le container à verres usagés de la Place Enrico Machiasse, container dont la couleur verte sublime le romantisme et nous fait remonter des souvenirs en refoulant du goulot.
Puis, une ballade romantique s’imposera, et nous irons tituber sur la grève, mais habitant à plus de 250 kilomètres de la mer la plus proche, nous profiterons de celle ( la grève) d’Ikéa, qui est, à vol d’oiseau, à trois bières du Courte Paille.
Enfin, nous rentrerons dans notre modeste demeure, et prendrons un apéro, moment délicieux, pendant lequel, j’offrirais à l’objet de tous mes désirs, un superbe ensemble de lingerie, acheté sournoisement pendant les soldes chez Rétam, constitué d’un soutien prunes et d’un slibouze en peau de locomotive, afin, de maintenir la terrasse et de brider le moteur, le tout agrémenté d’un porte-jarretelles en peau de pneu rechapé, développement du râble oblige.
Je lui resservirais mon compliment de l’année dernière, qui était passé à l’as, parce que nous étions trop bourrés:
En ce merveilleux jour de la Saint Valentin,
Je t’ai écris avec amour ces quelques lignes.
Tu es ma fée du logis, j’adore ton gratin,
De ton amour, Ginette (*), j’essaie d’en être digne.
Ah, qu’il est doux de t’avoir près de moi,
De regarder séparément tes yeux qui louchent.
D’humer jusqu’à l’ivresse tes dessous de bras.
Avant de les épiler au papier tue-mouche
Accepte maintenant ce tout petit présent,
La preuve de mon amour, une attention qui compte.
Même s’il est moins bien que celui de ton amant,
Ne rien t’offrir m’aurait fait un peu chier la honte.
L’important est que tu te sentes très heureuse.
Et voila Ginette que mon poème se termine.
Ce n’est pas tout ça, désaltère moi la menteuse
Je suis ton Valentin, tu es ma Valentine
[(*) remplacer Ginette par Paulette si elle ne s'appelle pas Ginette]
Puis, nous nous concocterons un plateau télé, en boulottant des pâtes au thon et une banane, tout en regardant deux épisodes du Docteur House que nous avons enregistrés, en admirant le grand ponte faisant douze diagnostiques et ouvrant une boite crânienne à coeur ouvert alors que le patient n’avait qu’un herpès au genou.
Enfin, nous irons mettre la viande dans les torchons et après une brouette de Zanzibar, un aller-retour Paris-Vintimille, une toupie malgache et une vidange-graissage, nous nous endormirons, fourbus mais contents de voir que la flamme de notre amour brille comme au premier jour et que le romantisme, ce n’est pas de la branlette de pignouf.
Y a pas à dire, j’ai la sensualité à fleur du pot, et le ceusse ou la ceuze qui me prétendra, après tout cela, que je ne suis pas romantique pour un sou, ce sera ma main sur la gueule.
Le putain de taf m’a éloigné méchamment du blogounet, et, comme les journées n’ont que deux bras, l’herbe, les toiles d’araignées et les poils ont poussé dans les recoins du blog
Je vais essayer de me faire violence et de pondre au minimum un neuf, de fafiot…..
Comme vous le constatez, actuellement, je dois mettre les bouchées doubles pour financer le jenenveuxplutisme ambiant. Mais au diable les varices, je saurais faire genou, même sternum, et allez, soyons fous, je saurais faire front, face à cette épreuve que me soumettent toutes ces puissances hostiles qui m’éloignent de mon blogounet tel le seau d’eau contrariant les amours incisives canines qui peuvent devenir incisives si le doberman pilonne le chie wouah wouah à pierre fendre.
Le défaut du boulot de bagnard est que la fatigue épuise les neurones, et comme ils ne sont qu’au nombre de deux chez moi, le trois huit de la pensée n’est pas possible.
Ceci explique, en partie, la non publication d’un fafiot qui se fait attendre. Ce n’est pas le tout de poser les petits doigts boudinés sur un clavier, mais encore faut-il que l’appui des touches concrétise sur le papelard virtuel une rhétorique endiablée accouchée de la substance moelleneuse d’un cerveau, d’ordinaire fécond.
Mais voilà, mon cerveau me joue des tours, et il me fait con. Bon, il me fait con, certes, mais pas au point d’aller me faire rouler une galoche par le Francis Lalanne de la vie duraille, où d’aller taquiner la lune du côté de Maubeuge.
(En ce qui concerne la phrase qui commence par « Mais voilà… » et qui se termine par …. »Maubeuge », je préviens les nouveaux venus qu’ils ne pourront la comprendre qu’en relisant tout le blog. Je vous dis à tout à l’heure)
Où en étais-je?
Ah oui. Après avoir aligné autant d’heures de taf qu’un syndicaliste moyen de grève, je me suis dis, que mon public doit m’attendre. Utiliser le terme « mon public » peut paraître prétentieux aux illuminés qui atterrissent ici en tapant « la main dans la culotte d’Aubry » sur Gogole, ou aux fêlés du mandrin en cherchant une vidéo d’Emile Louis sur j’t'entube, mais au fil des mois, le blog de la déconnitude a su se constituer un public.
Et, figurez-vous, que je suis fier de ce public!
En effet, je ne sais plus si c’est dans le Hérald Tribune, ou la Gazette de Fouzydonc-Ymboncoult, que j’ai lu qu’au moins 12 personnes, dès qu’elles avaient allumé l’ordi le matin tout en se grattant le fion, cliquouillaient directos sur l’icône ( ) du blog de la déconnitude sur leur bureau virtuel.
Moi je vous le dis, ça m’émeut, et pas qu’un peu!
Fort de cette info, qui ferait pâlir plus d’un nombriliste qui dégoise des conneries sur son blogounet à la con, j’ai tout de suite envoyé une missive à Microsoft France afin de leur demander, dans leur prochaine version de Windows, d’intégrer, en série, l’icône que toute la blogosphère adule (du verbe aduler (de vache?).
En effet, la demande me semble forte à propos, et qu’un blogounet, qui exploite la connerie, devienne partie intégrante d’un système d’exploitation, ne me semble pas farfelue, ni inopinée (en hommage au cycliste Hinault Piné).
Mais je ne me fais guère d’illusion, et je sais que la peur de se faire piquer la vedette les obligera à ne pas me répondre, même d’une manière négative, et tel le Mozart qui est resté pauvre, ne vendant aucun de ses tableaux de son vivant, je ne serais reconnu que quand les bloches auront terminé de suçoter mon orbite, et que si je ne mets pas un point final à cette phrase, elle va devenir longue comme un âne et ne sera lisible que par les capitaines au long cours, qui pointent leur regard buriné sur un horizon sans cesse reculant, en traçant des carrés avec leur compas sur des cartes marines improbables d’une main, et en épluchant une mouette de l’autre afin d’agrémenter le potage du soir et d’y apporter des vitamines nécessaires à l’anéantissement du scorbut dans les prolongations.
Et bien, pour vous donner une idée du temps qu’un homme, pas beau comme moué, et con comme deux bites alignées, met pour pondre, ne serait-ce que ce qui est écrit au dessus, et bien ce temps, correspond, à la louche, à celui qu’a mis le greffé des deux mains pour réapprendre à marcher.
Comme quoi, moi j’vous le dis, c’est pas comme un métier où c’est pas dur!
J’ai encore un sérieux souci de temps pour écrire un fafiot digne de ce nom, mais je vais essayer (je dis bien essayer) de griffonner une bricole cet après midi.
En attendant, une petite mélodie, histoire de détendre, loin des bruits des locomotives à vapeur qui roulent à tout berzingue pour emmener les gens à leur taf.
Une petit dédicace perso à un gazier, SeuNeuCeuFiste du côté de Rennes, qui peut gueuler la bouche pleine et se branler la nouille en même temps.
Le retard s’accumoncelle dans mon taf, ce qui n’arrange pas trop le blogounet qui reste en jachère…
Ceci vous permettra, peut-être, de consulter les archives monumentales de Déconnoland, ou de relire « les bonnes feuilles », comme diraient les journaleux qui ne sont pas à une connerie près.
Je ne sais même pas si je vais avoir le temps de faire grève, c’est vous dire si je suis à la bourre….