(d’avoir lâcher les cons dans la nature pour savoir s’ils se reproduisent en milieu naturel)
(Dire Straits – Telegraph road)
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Moi je vous le dis, il y a vraiment des semaines de merde.
Figurez-vous que ces empaffés de talibans, pour rajouter aux emmerdements quotidiens, ont crû bon de relâcher deux journaleux dans la nature.
Franchement, on dit que quand le bâtiment va tout va, mais quand Shiva, ça chie un gros tinet épais.
Histoire de m’énerver encore un peu plus, et, comme au dernier Christival, d’enfoncer le clou un peu plus profond, je me suis tapé le baveux du play-mobil sur France 2 pour m’infuser en long en large et en travers le retour des deux héros du jour, Stéphane Taponier et Hervé Guesquière.
On était en pleine séance de circuit fermé. Les journaleux qui causent d’autres journaleux, ça a toujours tendance à me taper sur le système, même beaucoup plus que quand des journaleux causent de sujets qu’ils ne connaissent pas du tout, ce qui est la réalité dans 95% des cas.
Je vous passe les détails des récits des deux gaziers qui ont, d’après ce que j’ai compris, beaucoup d’intelligence, de professionnalisme, d’humour et pas une once d’amour propre.
Un des deux a bien expliqué qu’ils n’avaient pas eu l’inconscience des ceusses qui grimpent l’Hymalaya en tongs et qu’on ne les avait pas prévenus qu’il était dangereux d’aller dans la région où il se sont fait chopés. Dis avec cet aplomb formidable, moi je dis Môssieu! Il faudra leur causer de deux ou trois trucs aux mectons, car ils sont capables de louer une villa à Tripoli pour aller se reposer de leurs émotions.
Le même nous a expliqué que s’il allait enquêter au coeur des conflits , c’était pour aller de l’autre côté du miroir et pour pouvoir expliquer aux gens ce qui se passe au delà des tirs de mortiers ou de bazooka (dont je vous donnerais la recette prochainement).
La belle affaire! Quand on voit la tronche du français moyen qui regarde la téloche en boulottant son gratin et ne pigeant pas ce que racontent les journaleux qui, eux même ne pigent pas ce qu’ils racontent, moi je dis que dépenser des dizaines de millions de rôts à mobiliser et mettre en danger des dizaines d’agents des services secrets et des milliers de militaires pour aller extraire deux blaireaux qui veulent prouver par A+B qu’on est dans un monde de cons, et bien moi je vous dis, et je ne passerais pas par quatre chemins, qu’il est grand temps de mettre un point final à cette phrase devenue longue comme un âne, non mais!
Enfin tout cela a permis de revoir la tronche de Florence Aubenas, célèbre journaleuse qui s’était faite enlevée au cours d’une enquête d’investigation , pour Biba, causant de l’influence du voile dans la précision de viser l’urne pour des femmes de je ne sais plus quel pays à la con, alors qu’en France même, il y avait un taux de participation misérable aux régionales à l’époque, c’est vous dire si son enquête intéressait du monde!
Elle aussi a couté des millions de rôts, et aussi un mort dans les rangs des services secrets.
Mais il parait que la liberté de la presse est le garant de la démocratie. Il est vrai que de ne raconter que des conneries est une liberté démocratique largement utilisée par les masse merdia.
Quand je pense que les deux chnoques vont sûrement écrire un bouquin pour le rentrée littéraire, qui racontera leur expérience, ça me donne déjà envie d’en réserver une caisse pour me torcher le fion les jours d’hémorroïdes purulentes et buboniques.
(de se rendre compte que la poésie n’a plus cours de nos jours ma brav’dame!)
(Yves Jamait – C’est pas la peine)
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Nous nous connaissons depuis plus de trois ans. Enfin, quand je dis nous, c’est pour satisfaire le client, car je ne vous trouve pas trop bavards dans les commentaires et vous en savez plus sur moi que moi sur vous.
Enfin passons, ce n’est pas pour vous remonter les bretelles que j’écris ce fafiot, mais comme on nous bassine depuis des semaines avec ce fameux « Indignez vous! » écrit en braille par un vieux chnoque dans un opuscule pas cher, certes, mais qui, ramené au rapport poids, qualité, prix est dix fois plus coûteux qu’un steak hachier de chez Lidl, le spécialiste des mecs qui dégueulent, et bien, une fois n’est pas coutume, je vais suivre le troupeau et je vais m’indigner à mon tour!
Je suis tombé par hasard, la semaine dernière, sur une enquête qui montrait que 45% des SMS, en fait, étaient écrits pour dragouiller. Je m’incline, c’est l’époque qui veut cela. Mais en fouinant un peu, il y avait l’avis très pertinent d’un d’jeuns, qui disait que ses SMS étaient bourrés de fautes d’orthographe, parce que sinon, s’il n’y en avait pas, cela faisait ringard vis à vis de sa meuf, et que c’était dans le vent!
Vous me connaissez, disais-je au début, malgré mon air bourru, mon esprit obtus et mon short bleu, je suis foncièrement un amoureux des belles lettres. Alors quand j’ai lu cette enquête, j’ai été effaré, et je pensais que la civilisation partait véritablement en couille. Alors là, je me suis indigné. Voir écrire noir sur blanc ces infamies dans le pays de Montaigne, Victor Hugo et Rachid à Darty m’a fait mal un peut partout, surtout là où les poils puent bien.
Je me suis dis : »Franck77, ton heure est arrivée, il faut sauver le bon goût et le retour des belles lettres dans le rapport amoureux ». J’ai voulu donc tester la dragouille à l’ancienne complétée par les moyens modernes en milieu urbain.
Dans un restaurant, un midi, attablée à une table qui jouait donc son rôle de table, une jeune femme, aux cheveux moutonnant, lunettes ovales sur le nez, prenait une collation, en consultant son portable et en crayonnant dans un calepin. Je me suis dis, tiens, une personne qui utilise un crayon de bois est une personne qui ne fait pas confiance à la technologie, d’une part, et qui sait encore écrire d’autre part! C’est donc sur cette charmante personne que j’ai jeté mon dé velu afin de vérifier que la civilisation n’est pas si noire que dans les enquêtes et que les bonnes manières à l’ancienne ont encore des beaux jours devant elles.
Je m’assieds donc à la table voisine et commandais un Bazooka (je vous donnerais la recette un de ces quatre sans fautes). Je sortis mon papier à lettres filigrané, mon stylo plume dont je tairais la marque, mon buvard, et je me mis à écrire une missive à un parent, qui n’avait qu’une hâte, celle de la recevoir le surlendemain.
Je sentis le regard de la jeune femme attiré par cette plume courant sur le papier et faisant lutter pleins et déliés dans des arabesques littéraires. Cette curiosité de départ a contribué à un début de conversation entre moi et la jeune femme sur des sujets dont j’ai le secret et que je ne dévoilerais pas.
De fil en anguilles, nous parlûmes plus de deux heures, je lui ai offert une tournée de Viandox (boisson désuète mais d’un romantisme fou) et je l’invitais le soir même à diner au même endroit.
Le soir, nous devisâmes de nouveau. Elle m’avouait qu’elle avait un calepin juste pour noter ses rendez vous, et qu’elle préférait communiquer avec ses contemporains par SMS. Intrigué, je lui demandais si elle écrivait les mots en entiers ou en langage texto, et là, ce fut mon tout premier désenchantement. En effet, elle avoua utiliser à peu près 2 voyelles et 5 consonnes pour communiquer!
Affligé par cet aveu, tout de go, je luis dis: « Mélanie (elle s’appelait Mélanie), permettez moi, après nous être quittés, de vous envoyer un SMS digne de ce nom, et vous me direz ce que vous en pensez demain soir puisque je vous réinvite! »
Intriguée, elle fut tout de suite d’accord!
Alors, le soir, en rentrant à mon huître, je pris mon téléphone, et je réfléchis au SMS que j’allais envoyer. J’avais encore dans la tête cette saloperie d’enquête et je tapais, péniblement parce que sur mon téléphone, pour choper un Y, il faut passer par le W, et pour atteindre le « H » aspiré, il faut chercher la 128ème position dans les caractères spéciaux.
Donc je tapais « Mélanie j’t kiff grav, té bonne », et je me glissus dans les torchons en me disant que je lui enverrais demain pour son réveil.
C’est sous le coup des deux heures du matin que je bondis soudainement en sursaut et en sueur en me disant « Non, franck77, pas toi! Tu ne vas tout de même pas envoyer cette merde de texto à une personne aussi charmante! Allons, un peu de courage, travaille ton truc, que diable! »
Je repris donc mon téléphone portable, j’effaçais ce SMS de djeun’s et je me suis mis à écrire quelque chose qui a plus de tenue et dont voici le lit bêlé :
Le lendemain soir, même endroit même heure, je retrouvis la charmante Mélanie, émue, parce que c’était la première fois qu’on lui écrivait un poème!
Secrètement, je repensais à ce djeun’s qui faisait tomber en pâmoison sa copine parce qu’il lui avait écrit « Zoé, j’kiff ta ras a+ », et je me disais que le monde n’était pas encore perdu si une aussi adorable femme était encore flattée par des écrits.
Forts de cette expérience, nous passâmes une bonne soirée, et tout en lui assurant que j’étais positivement charmé d’avoir fait sa connaissance, en guise de reconnaissance, je lui promis de lui en envoyer un autre le lendemain matin même pour compléter sa collec.
Je n’ai qu’une parole, et ce qui fût dit, et bien, fût fait, comme dirait Humphray.
Je repris le soir même mon téléphone portable, et c’est sous les coups de trois heures du matin, les doigts en sang que je relisais mon SMS:
Je connais l’écume, pas cette écume moussante
Cette écume trop blanche,
Mais une écume aux reflets blonds, roux et châtains
L’écume de tes cheveux
Bouclant sur ton si doux visage
Je connais le ciel, pas ce ciel menaçant, orageux,
Ni ce ciel couleur trop azur,
Mais un ciel délicieux, un ciel lumineux,
Le ciel de tes yeux
Envoûtant le regard
Je connais le rivage, pas ce rivage déchiré
Ce rivage gris, ou pire, bétonné
Mais un rivage rose, un rivage sucré
Le rivage de tes lèvres
Assoiffées de baisers.
Je connais les collines, pas ces collines brûlées
Ces collines désolées,
Mais des collines de douceurs, des collines satinées
Les collines de ton corps
Appelant les caresses.
Je connais le Pays, pas ce pays en guerre,
Ce pays sans âme, ce pays en colère
Mais un Pays de tendresse, un Pays merveilleux,
Ce Pays c’est toi, Mélanie
Et j’en suis amoureux.
Mais je connais le temps qui passe,
Ce temps qui sépare, ce temps assassin,
Mon rêve le plus fou serait
De te murmurer à l’oreille tous les soirs :
A demain…
Satisfait du bel ouvrage, enthousiasmé par ce nouveau moyen de communication tout nouveau pour moi, je n’attendis pas le lendemain matin pour envoyer mon Texto, mais je l’envoyus tout de suite, à trois heures 10.
C’est à 6 heures du matin que les gendarmes sont venus me chercher, car une plainte a été déposée contre moi pour harcèlement!
En effet, je ne savais pas que l’humble écrit que j’avais patiemment pianoté correspondait à l’équivalent de 25 messages à l’autre bout! Mélanie, elle qui ne connaissait que des prétendants envoyant des messages primitifs avec des intentions du même métal a vu que la mémoire de son téléphone allait exploser et a cru que je lui envoyais un message toutes les secondes, d’où, sa plainte sérieusement documentée par un dossier épais qu’elle avait sous le bras et qu’elle avait transmis à qui de droit juste avant la séance de tapissage!
Je ne lui en veux nullement, à Mélanie. Elle est si charmante que je me sens capable de tout endurer pour elle.
Ce fafiot, je viens de vous l’écrire du fond de ma cellule sur mon téléphone portable. J’y suis depuis lundi sans discontinuer.
Mais finalement, je me dis que oui, la civilisation est devenue pourrie! Car si les visages d’anges à lunettes pour les yeux et à cheveux moutonnant vous envoient au gnouf car vous êtes un poète dans l’âme, alors là, oui, la prochaine fois, je mets mon portable en position vibreur et je le mettrais où je pense pour peaufiner mon extase, car le résultat de mon enquête sera, pour moi, déjà connu!
Il y a cinq minutes, cela me démangeait d’envoyer un SMS à Mélanie pour lui présenter mes plus plates excuses pour autant de goujaterie en si peu de temps.
J’aimerais tant qu’elle me pardonne avant peu, car la poésie y gagnerait beaucoup tant elle m’inspirait.
(Il est à préciser que cette histoire est une pure fiction, et que les textes des deux poèmes ont été déposés et enregistrés aujourd’hui, ces deux poèmes étant donc la propriété exclusive de son auteur propriétaire (figurez vous qu’on m’avait torpillé le second poème 30 minutes après la diffusion du fafiot, comme quoi, il ne doit pas être écrit avec un balai à chiottes!))
Cette année, les téléphones portables, les calculatrices, les fours à micro ondes et les sèches cheveux sont interdits pour éviter la fraude.
Nez en moins, une dérogation a été accordée pour les élèves de Luc Ferry, qui auront le droit de consulter leurs notes de cours pendant l’épreuve, c’est vous dire à quel point ils sont dans la merde avec leurs cours Ferryen.
Ce n’est pas tout cela mais ligotons ce que l’on nous propose :
Pour les séries S :
La culture dénature-t-elle l’homme?
Peut-on avoir raison des faits?
Commentaire d’un extrait desPensées de Pascal.
Pour les séries L :
Peut-on prouver une hypothèse scientifique?
L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même?
Commentaire d’un extrait du Gai Savoir de Nietzsche.
Pour les séries ES :
La liberté est-elle menacée par l’égalité?
L’art est-il moins nécessaire que la science?
Commentaire des Bienfaits de Sénèque.
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Balançons la soudure:
La culture dénature-t-elle l’homme?
Avant de réfléchir si la culture peut dénaturer l’homme, il faudrait peut-être se poser la question de savoir de quelle culture on cause. Il serait facile d’aller zieuter dans le dico, mais comme cette année on doit participer à l’épreuve en calebard, il faut faire appel à ses souvenirs.
Six jeunes m’abusent, il y a une chiée d’acceptions pour définir la culture.
La première définition de culture qui nous vient en tête est celle de cultiver, la terre, par exemple. Cette définition végétale n’est pas dénuée d’intérêt, et nous verrons Plutarque que nous ne pouvons et nous ne devons pas la négliger pour résolutionner la problématique suce posée à huit plombes du mat.
Une deuxième définition de la culture est celle d’ensembles de coutumes, d’idées religieuses, artistiques, politiques, qui, en fait, rassemblent des gaziers dans un groupe plus ou moins important. Dans ce cas précis, pour décortiquer la chose, on va en baver, mais on va s’y atteler tout de même
Une troisième définition de la culture, la plus simpliste, est l’ensemble des connaissances acquises.
Enfin, il y a la culture physique, mais là c’est une autre épreuve, que je vais dehors et déjà écarter car je n’ai pas mis mon short, ni mon maillot de bain.
Il y a bien d’autres sens donnés à la culture mais comme j’ai passé un temps dingue dans les révisions, je n’ai pas eu le temps de mettre le nez dans les Roberts pour zieuter la liste complète.
La question posée parle de dénaturation. Et c’est là que l’on se rend compte que les profs de philo qui ont pondu le sujet ont du les écrire en mobylette un lendemain de jour de grève, car on ne peut causer de dénaturation que sur des produits, des substances ou des molécules. On ne va pas leur en vouloir, mais on va faire avec car nous n’avons pas le choix.
Je suppute (aux bois?) que le sens qu’ils ont voulu donner à dénaturer doit être celui de transformer, dépraver, modifier été ces rats…
On ne va pas s’amuser à définir l’homme, car tout le monde voit en gros le zimbrec, et comme j’attaque la rédaction de cette correction trois plombes après le début de l’épreuve, cela ne me donne pas beaucoup de mou pour décortiquer l’animal.
Reviendons donc à la culture agricole. Sans cul férir, nous pouvons affirmer que cette culture là dénature tellement l’homme qu’on a du mal à le reconnaître tellement il en prend un coup dans la tronche. L’exemple récent de la culture du soja dans les célèbres rizières allemandes démontre par A plus B que même l’homme ininteressé par la terre, y creuse son trou sans bouger les oreilles.
En ce qui concerne la deuxième acception du mot culture, là aussi l’homme peut deviendre complètement dénaturé s’il ne fait pas gaffe à ce qui se passe . Comme disait le célèbre philosophe Jérémy Matournée, « Faire partie intégrante d’une culture, c’est paumer son libre arbitre et sa liberté ». Et ce n’est pas si con que ça. En effet, je connais des gaziers qui sont à donf dans la culture Celte, dans la culture de l’oubli, dans la culture du jenenveuxplustiste, dans la culture du secret, et bien croyez moi, que dès qu’on leur cause d’autre chose, ils nous envoient chez plumeau.
La culture, comme ensemble des connaissances, dénature-t’elle l’homme? On peut chipoter et tergiverser (satanique?). La culture, dans ce sens là du vocable, fait la nature même de l’homme, ce qui le différencie de la bête.
L’homme est enrichi et non pas dénaturé pas ses connaissances plus ou moins vastes, ce qui lui donne le grade le plus élevé dans le règne animal. A vouloir absolument connaître des trucs vraiment indispensables comme le score à la mi-temps de Gueugnon-Guingamp, ou bien la marque du saucebaque utilisé pour la confection de la robe de Lady Gaga, on sent bien que la culture dévoile la Nature de l’homme, celle d’ être l’animal le plus con de la création! Dans ce cas précis, l’homme n’est pas du tout dénaturé puisque c’est son état naturel.
Certes, les plus retords d’entre vous me ressortiront la célèbre citation de Jean Phonce Lemanche (Philosophe du Marais) qui nous proclame: « L’homme sans culture, c’est comme Milan sans Remo, une création divine qui pédale dans la choucroute », mais c’est de bonne guerre! Cependant, il faudra me prouver, d’une main, que l’homme est une création divine, avec recherche d’ADN et le toutim, mais là c’est un autre sujet de philo que l’on garde sous le coude, et, de l’autre main, que citer Milan sans Remo est un peu facile puisque ça fait partie des classiques d’avant Tour.
Bref, on ne va pas se foutre la rate au court bouillon pour disserter huit jours sur une connerie philosophique, mais on peut conclure que la culture peut ou ne peut pas dénaturer l’homme, cela dépend où l’on se situe, de quel angle on observe le gourbi et du temps que l’on a à perdre.
Enfin, après ce corrigé gratos ( le seul du oueb en ce moment), je m’en va réviser mes fiches sur le cours de dynamique des fluides, car on enchaîne sur l’apéro.
Samedi 11 Juin 2011 (de dégoter des nymphos de derrière les fa dièses)
(Peter Cincotti – Sway)
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Comme vous l’avez compris, je suis pas mal pris en ce moment, les journées n’ayant que deux bras, et que tant va la cruche à l’apéro, et ses terra, et ses terra….
C’est bien simple, je n’ai pas encore eu le temps de déposer mon préavis de grève pour le 22 septembre!
Donc, aujourd’hui, on va écrire un petit fafiot de transition juste histoire de mettre à l’honneur quelques nymphos.
Sport
Tournoi de tennis WTA de Birmingham (Rosbeeferie Septentrionale)
Tsonga a gagné contre Nadal en quart de finale. Sa maman, vachement contente, au lieu de dire qu’elle était fière de T’son gars, a déclaré: « Je suis fière de Montfils »!(*)
.
Va comprendre Charles.
(Jo- Wilfried Tsonga : le seul gazier sur le circuit qui ose acheter des merdes chocolatées chez un artisan patissier)
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Jardinage
Bonne nouvelle : le concombre a été innocenté!
Emile Gorgonzola a écrit dans l’Aurore de ce matin un long article intitulé « J’assaisonne » qui sera un premier pas vers la réhabilitation du curcubitacé. Je rappelle qu’il ne faut pas confondre le concombre qui est un curcubitacé, avec un ex président du F.M.I (Fouille-moi-l’Intimité) qui est un curcubitplus après la cueillette, juste après la montée de sève (période pendant laquelle le légume a pour non scientifique : le curcubitrop).
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Sondage
A la question « Qu’est-ce que la Pentecôte? », 95% des nez de boeufs qui ont raqué un maximum de rôts pour faire du douze à l’heure de moyenne sur les autoroutes en début de matinée ont répondu : « C’est le viquinde où j’va chez ma belle mère ».
Nous avons contacté Tumelesbrises Teinturier, initiateur de ce sondage à la con pour avoir son analyse fine (à l’eau?) de la courbe de Gauss représentative de la connerie épaisse de l’électeur moyen. Malheureusement, nous sommes tombés sur son répondeur! Il avait décarré chez sa belle-doche.
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Éducation Nationale
Un prof de philo, arrière petit neveu d’un gazier qui a rendu l’école obligatoire, touche 4390 euros nets par mois pour ne pas être à son poste 8 heures par semaine.
(Gazier qui fit le z’oeuf et qui en a marre (à Quetsches?) d’aller bosser alors qu’il ne voulait qu’être payé)
(Crédit clicheton : Agence Rôteurs)
Nous avons contacté Luc Ferry au turlu, nous sommes tombés sur son répondeur! Il est parti voir « Le Marrackech du rire » organisé par Jamel Deux Bouses. Il a promis qu’il nous rapportera quelque chose avant le 22 septembre.
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Spectacle : Le Marrackech du rire
Jamel sera entouré de Florence Foresti, Patrick Timsit, Omar et Fred, Elie C’est mou et Zinédine Zidane. Zizou fera un numéro de magie : il transformera Ribery en Vulvazahia (Instrument à pompe et soufflets pointeurs, mot nouvellement entré dans les Roberts édition 2012)
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Gêne et tiques
Une équipe de chercheur à la con a réussi à transformer génétiquement une vache qui pourra produire du lait maternel.
Cette découverte a pu voir le jour grâce aux dons de la Société Mac Donald, qui, rappelons le, a réussi à transformer des mères de famille en grosses vaches.
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Bon, ce n’est pas tout cela, mais vous pouvez déconnobloguiter comme des voyouxes et des voyouzes que vous êtes sur tout et n’importe quoi, sur n’importe quel sujet, verbe ou complément, dans la limite du raie zonable.
Samedi 4 Juin 2011 (d’avoir dégoté le con de la semaine sur mes propres terres)
(Grand corps malade- Chercheur de phases)
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
La limite de la connerie, telle la ligne d’horizon recule au fur et à mesure que l’on avance. J’en arrive à me demander même si le futur de la recherche ne résiderait pas dans la transformation de la connerie humaine en bio-carburant tellement la source est inépuisable et excessive.
Comme à mon habitude, hier matin, je suis allé m’enfiler trois p’tits noirs au café-tabac-presse-loto-pasPMU Place Enrico Machiasse à Mézieux-en-Bourbay. J’avais rencard avec un philosophe de mes amis qui devait nous ramener des p’tits beurres pour se les faire en même temps que le jus, mais il a été retenu par la police montée pour une sombre histoire de Salonique pour que le mec naisse, enfin bref…
Il y avait là, tous les habitués du petit matin auxquels j’ai serré la louche avec ce regard de franche camaraderie que l’on ne retrouve plus guère qu’entre parachutistes juste avant de sauter sur Kolwezi. Bref, la France qui se lève et qui picole tôt était alignée le long du zinc avec ce bruit caractéristique du Père Colateur qui laisse échapper son hectare de jus fort en caféine venant de grains torréfiés à coeur et tripatouillés par El Gringo, le gazier qui les a ramenés dans sa loco à vapeur.
Comme tous les vendredi, j’achète Le Parigot édition Seine-et-Marne, ce qui tombe bien puisque j’habite ce beau département qui sent bon le Brie et la forêt de Bombon.
Le vendredi, pour un euros vingt, ont a l’occasion de ligoter un tissus de conneries internationales, nationales et départementales et, en pluche, le baveux téloche de la semaine suivante qui nous apprend que Flavie Flament sait écrire, que Colle En Tas sera une bonne cuvée, que Valérie Damidot peut vous changer votre cuisine en vespasienne en recyclant ses Tampax et que dans l’horoscope d’Elizabeth Teissier on apprend que le deuxième décan des poiscailles dans le rayon surgelé, aura du fil à retordre à cause d’un conjonction de planètes entre Mars, Kinder Bueno et Peter Pan dans la lune, surtout si vous habitez Maubeuge.
Dans Le Parigot du jour, mis à part le tout venant habituel avec les concombres sous haute surveillance aussi bien en Europe qu’en plein coeur de Manhattan, la guerre des gangs à Tremblay-les-Gonzesses, ou un reportage sur des gaziers qui font le pont et les cons en même temps, qui se grillent la couenne en s’ensablant la raie en étant persuadés que l’Ascension est une étape de montagne gagnée par Charly Gaul Gotha, mis à part tout cela, il y a, en cahier central, les nymphos du département dans lequel, ce dont au sujet duquel, on crèche.
Et là, surprise, ce fut l’appartition, le coup de foudre, la trique au thym, l’extasie grec, le trois bandes infernal bref, je découvrais, comme ce chercheur d’or qui se nique les calots a fouiller trois tonnes de limons dans sa passoire à nouilles pour trouver the pépite, et bien oui, j’avais trouvé ma pépite à moi perso tout seul: le con de la semaine!
Avant de vous le présenter, je vous situe le contexte :
Titre de l’article du parigot : La chasse aux fumeurs est ouverte en forêt.
Sous titre : En raison des risques de feux, le préfet (de Seine et marne) a interdit de fumer dans le massif de Fontainebleau jusqu’au 30 septembre prochain.
Comme à son habitude, Le Parigot a interrogé l’homme de la rue, où plutôt l’homme des bois pour savoir ce qu’il en pense.
Donc, en bas de page, il y a un avis « POUR » et un avis « CONTRE ».
L’avis pour est donné par Hervé, 40 ans, adepte de pique-nique de profession, que je vous remets textuellement :
«C’est une question de bon sens. » Hier, Hervé était venu pique-niquer sur un rocher de la forêt de Fontainebleau, avec son épouse et un couple d’amis. Et les mégots, très peu pour lui. « On vient ici pour s’oxygéner et profiter de la nature, pas pour respirer de la fumée de cigarette », estime ce quadragénaire originaire de Pontault-Combault. Qui juge que, si cette mesure durait toute l’année, « ce serait encore mieux ». Hervé craint aussi le risque d’incendie. « Avec le temps qu’il fait, on pourrait être confrontés aux mêmes problèmes que dans le sud de la France. »
(Source : Le Parigot du VENDREDI 3 JUIN 2011)
C’est sobre, logique et efficace.
Maintenant, je vous propose l’avis « CONTRE », donné par Farid, randonneur de trente ans
Venu se balader avec quelques amis parisiens, hier après-midi dans la forêt de Fontainebleau, Farid avait un mégot consumé à la main. « Ils devraient commencer par mettre des cendriers ou des poubelles », peste ce trentenaire. « L’interdiction n’est pas une solution car la forêt est bien trop grande pour surveiller tout le monde, estime Farid. Il faudrait plutôt éduquer les gens ou placer des panneaux de prévention si la sécheresse pose problème. » Un « arrêté inutile », selon le jeune homme. Qui n’hésite pas à sortir une seconde cigarette en attaquant sa randonnée.
(Source : Le Parigot du VENDREDI 3 JUIN 2011)
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Merci beaucoup Farid de me permettre de dépoussiérer une vieille rubrique intitulée « Le con de la semaine ».
Comme vous l’avez fait dans Le Parigot, c’est à dire accepter d’avoir mis votre photo pour agrémenter cette intervention pleine de bon sens, je me permets de la mettre aussi à la Une de cette rubrique, ce qui perpétuera votre talent pour les générations futures :
(Le con de la semaine)
On a sûrement oublié de vous dire que tout bon randonneur ne doit pas laisser ses déchêts sur place, sauf cas exceptionnel de coulage de bronze, qui en soit, ne pollue pas puisqu’il rentrera dans la composition de l’humus, nettement moins érectus que votre avis de pseudo randonneur qui a dû décarré de ce beau massif au volant d’une décapotable customizée crachant de la musique directement écrite au balai à chiottes tout en continuant de jeter les tafs par la portière.
Bref, Farid, vous êtes élu « Le con de la semaine ».
Et c’est non sans une certaine émotion, que je vous dédie ce fafiot qui vous ira, sûrement droit où je pense d’une main, et que je vous présente officiellement toutes les ficelles de caleçons de Déconnoland, de l’autre main.
Avant toute polémique et autre couillonade trouducutoire ou journalistique, je préviens la Halde (aux Chaussures?) que ce n’est pas parce que le récipient d’air s’appelle Farid, que je le hisse au rang de con de la semaine. En effet, même s’il avait eu pour blaze Karim ou Ben Oït, il aurait eu son prix quand même, tellement le raisonnement colle avec l’intitulé de la rubrique.