Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
En attendant le fafiot suivant, inaugurons la nouvelle rubrique : Le coin du pouêt!
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Question introspective
La fête foraine battait son plein depuis la nuit. Il se sentait happé par le palais des glaces. Partout se réflétait son visage d’abruti. Effrayé, il voulait, de suite, quitter la place.
Ces visions horribles lui rappelaient son enfance. Tous ces mauvais moments qui l’avaient rendu fou Ils se croyait cerné et déclamait en transe : « Mais dans quel monde de demeurés vivons-nous ? »
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(tiré de « Un dernier ver pour la route » de franck77 aux Editions Plumofion, tiré en 32 exemplaires et demi sur papier de Vaux-en-Velin, reliés pleine peau en croûte de vachette de porc et beurrés sur tranche)
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jeudi 28 Juin 2012
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Aujourd’hui, à Déconnoland, il n’y a rien de nouveau, sauf que le cap des 600000 gaziers qui sont viendus zieuter a été dépassé à 19heures 35 minutes 18 secondes et 3 dixièmes
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la preuve en image :
Cette année, la grande nouveauté anti-fraude est le détecteur de portable, ce qui fait que, seules, les calculatrices sont autorisées. Donc les ceusses et ceuzes qui avaient l’intention de gruger en attendant les touites (à Saint trop-pêt?), peuvent aller se faire brosser et se mettre le perchoir où je pense
Ce n’est pas tout cela mais ligotons ce que l’on nous propose :
Série L Sujet 1 : Que gagne-t-on en travaillant ? Sujet 2 : Toute croyance est-elle contraire à la raison ? Sujet 3 : Spinoza, Traité théologico-politique
Série S Sujet 1 : Avons-nous le devoir de chercher la vérité ? Sujet 2 : Serions-nous plus libres sans l’Etat ? Sujet 3 : Texte de Rousseau, Emile
Série ES Sujet 1 : Peut-il exister des désirs naturels ? Sujet 2 : Travailler, est-ce seulement être utile ? Sujet 3 : Berkeley, De l’obéissance passive
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Bon, nous avons recus les sujets à 10hoo et comme il faut rendre une copie à midi, il s’agirait de ne pas rester les deux pouces dans le fion. Et comme il s’agit de se mettre rapidos au taf, nous allons, sans cul férir choisir le sujet 2 da la série ES :
Travailler, est-ce seulement être utile?
C’est justement une putain de bonne question que Roger a posé ce matin à Martine devant la machine à café du Conseil Général de Mézydonc-Ymboncoult. Roger avait « la Nouvelle république Mézymoise » sous le bras pour l’étudier aujourd’hui et Martine avait la tronche dans le sac car elle revient de congé maladie juste à temps pour profiter du voyage du C.E.
Mais il ne s’agit pas de tergiverser sa tanique mais de poser le fondement de notre raisonnement qui restera sûrement une bière d’angle à l’édifice de la connaissance philosophique, notamment en donnant une définition du travail.
Le travail, chez les philosophes de tout poil, n’est qu’une notion vague. En effet, le philosophe préfère l’oisiveté à l’action, et il a plus le coeur à l’ouvrage pour méditer plutôt que pour usiner un roulement à ressort hélicoïdal sur une dégauchisseuse à pans bi-convexes.
Si on met le nez dans les Roberts, le travail aurait pour définition une activité de l’homme appliquée à la production. Plus loin, on ligote que c’est aussi un effort pour faire quelque chose. Encore plus loin, on peut finasser dans la notion d’ouvrage réalisé, d’activité professionnelle, enfin bref, on peut s’en faire tout un monde (le fameux monde du travail)
Pour certains, le travail est une activité consciente et volontaire. En général, ceux-là sont gaulés comme des nains et partent de bon matin avec une hache sur les endosses en chantant « heili heilo, on s’en va au boulot ».
Pour d’autres, le travail est une véritable torture. Ce sont les héritiers d’Adam et Eve qui se sont retrouvés condamnés à tâter de la pointeuse pour avoir grailler une tarte tatin pignolée par un serre nouille des plus comacs.
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La problématique qui se pose à nous dans la causerie du jour est « Est-ce vraiment utile de taffer? » ou « Taffer, est-ce être utile? ».
Comme dit Sigismond, mon beau-frère, il ne faut pas lancer le manche avant de la cogner (ma soeur qui l’avait traité de grosse feignasse).
Il est inutile d’aller interroger Diogène qui passait ses journées à se palucher dans sa barrique, ni Karl Marx qui aurait pu dédier son oeuvre à Groucho, mais faisons de la philosophie participative en interrogeant l’homme et la femme de la rue.
Si vous demandez à Charle Henri, successeur des usines Charles Henry & CO, sertisseurs sur gras double et ferronniers en vrac de père en fils depuis 1723, les ceusses et ceuzes qui travaillent sous ses ordres sont utiles pour qu’il puisse entretenir le château familial qui a échappé aux flammes pendant les révolutions à la con.
Si vous demandez à Arlette Ripolain, remboureuse de brichmou sur trifouilloir à double entrée, travailler est utile pour elle parce que pendant ce temps là, elle n’est pas au bistrot.
Si vous demandez à Rachid Siméone, cheminot syndicaliste à Sud Rail, il vous répondra que le travail est utile pour pouvoir l’arrêter à un moment donné et de préférence aux heures de pointe, et son utilité explose quand ça fait chier un max de monde.
Enfin si vous demandez à Mykos Tuladanslos (ceci est un nom d’emprunt, il tenait à conserver son anonymat), handicapé à 70% en grugeant l’inspection du travail mais pas handicapé du mandrin puisqu’on lui a souhaité 17 fois la fête des pères hier, c’est vraiment inutile de travailler puisque la CAF(*) le libère à l’aise de ce joug.
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Histoire de faire mousser le barbu, on peut aussi se demander si il est indispensable de trouver absolument une utilité au travail.
En effet, le travail peut être source de développement, de contentement , d’enrichissement personnel (au sens spirituel, l’enrichissement, pas pour le petit personnel, faut pas déconner non plus) .
Je ne sais plus si c’est le philosophe Chopemoiuneheure ou Iledegarde qui a dit : « Il ne faut pas chercher à allouer une quelconque utilité au travail surtout si on le laisse faire par un autre », mais une chose est sûre c’est que le travail, même s’il n’est pas utile, est une manière noble de s’occuper les mains et l’esprit, ce qui donne une impression d’être utile non seulement pour les autres mais aussi pour soi-même.
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Merdum, il est déjà midi moins le ricard et il faut se relire pour laisser un minimum de fautes pour ne pas passer pour un blaireau.Alors il faut conclure la sauce.
Fiscalement parlant, travailler c’est vachement être utile. En effet, les cotises ne sont pas faites pour les chiens, et c’est sympatoche de pouvoir payer des impôts pour pouvoir payer des collecteurs d’impôts.
En pluche, le travail apporte plus qu’un sentiment d’utilité à l’homme et la femme modernes, il leur apporte une valeur ajoutée qui risquerait bientôt de dépasser 19,6 si les philosophes continuent à nous les briser menus en posant annuellement des questions à la con.
En brèfle, il vaut mieux être utile à travailler que de travailler dans l’inutile. Et comme disait Hégueule (de bois?) : » La seule différence entre la charpente et ma soeur charpentée, est que la première laisse travailler le bois alors que la seconde, je la laisse travailler aux bois ».
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Une fois n’est pas coutume, Déconnoland fait la pub pour un mensuel dont le numéro 1 paraît aujourd’hui même dans les kiosques :
Ce mensuel est une véritable mine d’informations ce dont au sujet desquels nos amis à plumes.
En espérant que les lecteurs ne seront pas trop volatiles, nous souhaitons à ce nouveau baveux un excellent envol et qu’il aura la possibilité de faire son nid douillet dans la presse spécialisée.
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Je vous l’affirme haut et fort depuis des lustres et des lampadaires: « l’homme est l’animal le plus con de la création! ».
Heureusement, de temps en temps, il y a des exceptions qui font que l’homme s’en rende compte et qu’il essaye d’égayer cette situation en se démarquant des autres en effectuant une action spectaculaire.
Le présentateur de l’évènement qui a eu lieu, vendredi dernier, dans un petit bar américain ne s’était pas trompé sur l’importance historique et grandiose du moment et n’a pas hésité à dire d’un ton solennel :
« Nous sommes en train de regarder l’histoire mesdames et messieurs, l’histoire va s’écrire aujourd’hui. Vous pourrez dire à vos petits-enfants que vous étiez là au premier concours de rot »
Et oui, un gazier, c’est le cas de le dire, a écrit une grande page de l’humanité en étant l’auteur du rot le plus long de l’histoire (du rot) qui a duré, très exactement, 18 secondes et 10 dixièmes.
(Timothy Janus, le rot gagnant, World Burping Champion – Crédit photo : agence Reuteur)
Pour cette performance qui, je pense, fera tourner les rots-tatives des journaux sportifs et financiers, je dis : » Môssieu! ».
Le récipient d’air qui a décroché ce premier record a pour blaze Timothy Janus. Avec un patronyme pareil, il doit avoir plus d’une corde à son arc et je pense qu’il s’attaquera au record du monde du pêt.
En tout cas, j’espère que cela fera taire tous ces oiseaux de mauvais augures qui persistent à nous faire croire que le rot va mal alors qu’il est en pleine expansion.
Donc, au nom de Déconnoland, je dis un grand merci à cet américain qui défend avec force le rot et qui n’a pas hésité à ingurgiter presque huit litres de boissons gazeuses pour délivrer le rot le plus beau du monde, et qui, s’il avait eut l’idée d’accompagner le tout d’un bon cassoulet, aurait pu certainement délivrer un message de pêt qui aurait fait pâlir n’importe quel Pape resté coincé dans ses bulles!
Je pense que ce jour de championnat du monde de rot sera à marquer d’une bière blanche, et que le rot continuera de faire vibrer l’histoire de l’humanité.
Pour fêter les 4 ans d’existence du blog de la déconnitude, la direction, au diable les varices, a décidé de créer une nouvelle rubrique qui est : le jeu de la photo mystère.
Le principe est aussi simple que connu. On vous propose une photo mystère et on vous demande ce quoi dont caisse ce que c’est-y.
Vue la difficulté pour se faire une idée du zimbrec, des propositions vous seront faites. Mais, si les propositions ne vous conviennent pas, vous pourrez cocher la case iguane et faire votre propale dans les coms.
Les propales les plus gouleyantes seront mises à l’honneur sur ce fafiot d’attente à la suite de cet articulet (de vache?).
And now, les dizes et jantes le manne, voici :
La photo mystère n° 1
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(réponses multiples possibles)
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Dimanche 10 juin 2012
La solution de la photo mystère n° 1
Il est l’heure pour moi de dévoiler la photo mystère n° 1:
Chacun de vous aviez une excellente réponse que j’écrirais ici quand je n’aurais rien d’autre à foutre.
Résumons les propales :
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Pour Michèle c’est une sorbetière
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Pour Bruno une machine orbitale à cons
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Pour Cpaserieux un arrêt bus de Knysna (peut-être le fameux arrêt Knysna?)
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Pour Marco un congel à tort
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Pour Sganarel un composteur de bronze
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Quidam:Une burqa Zahia pour cerveau lent Biquette :un cuit vapeur pour le riz berrichonun incubateur à connerie Pineau:une pompeuse à cons
En fait, la photo mystère est celle de la trayeuse dernière génération du célèbre fabricant de pompes Moildard.
Elle pompe la substance moelleneuse blanche de sujets donneurs sans réfléchir. En ce qui concerne la substance grise, le donneur suce photographié n’a pas été équipé à la naissance…
Dimanche 3 Juin 2012 (de jubiler en regardant tamiser la Gouine)
(Dire Straits – Sultans of swing)
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Dans la série des fêtes à la con, la France tient le haut du paveton au niveau mondial. En effet, entre la fête des voisins, la fête des secrétaires, la fête des emmanchés ou bien la fête du bigoudi chauffant, le français a un calendrier aussi chargé que sa langue.
Mais ce viquinde, la Rosbiefferie Septentrionale a damé le pion aux bouffeurs de grenouilles en organisant une méga chouille pour leur monarque fluorescente, the Gouine Elizabeth II, herself. C’est ce qu’on appelle le jubilé de diamant puisqu’elle n’a pas déculté de son trône depuis 60 balais.
La rombière est cheftaine du royaume du Commonwealth soient, à la louche, 2 milliards de sujets. Ces derniers sont en pâmoison depuis des lustres et des lampadaires devant la vioque, qui leur a pourtant extorqué 387 millions d’euros (fortune estimée aujourd’hui à 17heures32) alors qu’elle n’a foutu, dans sa vie, que pisser, entre autres, une côtelette à grandes esgourdes et porter des costards et des galures risibles.
(The Gouine on her rafiot)
Même les journaleux spécialistes des glands de ce monde se déguisent en carpette devant l’engin. Sur Reuteuleu j’ai entendu un de ces spécialistes des têtes couillonées, porteur d’une brosse à chiotte sur la tronche et qui ne met jamais sa connerie en berne, raconter que la Gouine n’a que des conversations très simples, et qu’elle avait réduit son train de vie depuis huit secondes puisqu’elle gare sa bagnole directement sur le champ de course pour ne pas payer le parking et qu’elle va acheter son pudding en chaise à porteurs.
Il parait qu’il ne faut pas regarder la Gouine dans les yeux, ne pas la toucher et qu’elle seule a le droit d’engager la conversation qui se résume au temps qu’il fait sur l’Empire, c’est vous dire si le personnage a de quoi être sympatoche.
Jacques Chirac avait osé tâté le bestiau, ce qui avait failli créer une crise diplomatique si la Gouine eût décidé de faire sa malouine.
Figurez vous que l’ancêtre a rencontré tous les chefs d’états français de la Vème république. Elle rencontrera donc le nouveau président normal un de ces quatre sans fautes.
La question qui me turlupine (de ch’val?) est de savoir si DSKouilles qui aurait pû deviendre chef des gaulois aurait eu l’audace de faire du rentre dedans à la Gouine?
Je l’aurais bien imaginé, tel Don Arturo Benedetto Giovanni Guiseppe Pietro Archangello di Milano di Gorgonzola Oliveira di Figuera di Lisbonna Mona di Quirota de Lasvega, célèbre torero, j’aurais bien imaginé, donc, notre DSKouilles nationales rentrer dans la Reine…
Les spécialistes de sa gracieuse majesté sont persuadés que la vioque n’abdiquera jamais et qu’elle dépotera son chrysanthème sur le trône. Perso, je ne voudrais pas être le couteau à mastic qui l’en décollera à l’heure fatidique…
Bref, même si le jubilé enchante l’homme de la rue fan de son despote toute droite sortie de chez Gamm Vert, j’emmerde la Reine d’Angleterre qui a un gros tinet tendance à semer sa monarchie partout…