Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Ayant un taf de ch’val, je ne peux pondre un fafiot que l’on me réclame sous la menace, en m’envoyant des lettres anonymes, des lettres d’insultes, des têtes de cochons coupées dans des boites à chaussures, ou pire, des CD de Diam’s à écouter.
Je rappelle aux ceusses et ceuzes qui m’envoient des lettres anonymes et des lettres d’insultes qu’il serait bon d’y joindre un timbre pour la réponse.
Toujours est-il que je n’ai pas le temps de fafioter tout de suite, car les journées n’ont que deux bras.
Cependant, je voudrais vous soumettre une interrogation qui me turlupine (de ch’val et derechef) ce dont au sujet de laquelle une présentatrice du tirage du loto:
Cette charmante personne a pour blaze Nancy Sinatra, alors que son père ne s’appelle pas Stanislas, et qu’elle n’a pas de lien avec la mafia! Donc, le problème reste entier, pourquoi s’appelle-t-elle ainsi et comment ce fesse?
Par contre, la question ne se pose pas pour la seconde présentatrice du loto, Vanessa Dolmen :
On voit tout de suite qu’elle est une charmante bretonne, non mais!
Bon, nous avons recus les sujets à 10hoo et comme il faut rendre une copie à midi, il s’agirait de ne pas rester les deux pouces dans le fion. Et comme il faut se mettre rapidos au taf, nous allons, sans cul férir choisir le sujet 2 de la série S étant donné qu’on a déjà causé du taf l’année dernière, du langage l’année précédente et jean passe… :
Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique ?
A l’interrogation: »Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique? », le grand philosophe Aristote Von Ribentraup qui vivait en son temps, c’est vous dire si ça ne me rajeunit pas, répondit : « Ach! c’est une putain de bonne question! ». C’est vous dire que ce concept de faire côtoyer sournoisement morale et politique ne date pas d’hier, et s’attaquer à ces deux soeurs, à priori, ennemies, dès poltron le minaret un lundi matin me semble constituer un défi que je m’en va relever parce que les autres sujets me gonflent un pneu.
Tout d’abord, il faut situer les choses. Quant on utilise le terme « moralement » , le gazier qui a pondu le sujet a voulu certainement causer de la morale et non du moral. Je vous dis ça parce que la compagnie Créole n’est pas encore rentrée au top ten des grands mouvements de pensée philosophique. Donc, nous sommes bien d’accord, quand on dit: « agir moralement « , cela veut dire agir avec de la morale. Mais ce qui nous baise, c’est que la morale philosophique n’est pas tout à fait la même que la morale que l’on rencontre en littérature Esopienne telle que celle que l’on peut ligoter à la fin la célèbre fable de Justo Fontaine « Le loup, le renard et la branlette ». Non la morale en philosophie, concerne plus la théorie du bien et du mal.
Il parait qu’à l’origine, du temps d’Aristote et de Platon, la morale et la politique c’était kif kif bourricot dans la mesure où elles tendaient toutes les deux vers le bien. Bon, vu comme ça, c’était le rêve. Mais à l’époque des duettistes, les philosophes se baladaient en toge immaculée (comme ma sœur) en balançant des théories fumeuses qu’il fallait prendre pour argent comptant, alors que les politiques se goinfraient déjà aux frais de la princesse en confondant orgies et bien être du citoyen, et comme media-part ou libé n’existaient pas encore, ça roulait en toute confiance au sein de la cité
Cependant, si l’on va plus avant dans le lit bêlé du zimbrec, la causerie se précise ce dont au sujet de laquelle « l’action morale ». Et en philo, quand on dit « action morale », on pense sans cul férir à Kant (qui est un maitre né vachement après 1664) qui écrit en gras que l’action morale est une action devant être accomplie par devoir et non par intérêt. Et quand on lit ça, on peut dire : « Môssieu! ». En effet, il fournit une bonne base de travail pour tenter de répondre à la problématique du jour qui va nous emmener jusqu’à l’apéro.
Prenons par exemple sœur Emmanuelle qui est à la morale ce que DSK est à l’institution économique mondiale, c’est à dire un pilier. Ce petit bout de bonne-femme, prof de philo avant de décarrer en retraite, s’est elle même imposée un devoir de s’occuper des lépreux puis des plus démunis des bidonvilles du Caire dans la communauté des zabbalines qui, comme son nom ne l’indique pas, n’avait pas de manteaux à porter. C’est de l’action morale pure et dure, ou je ne m’y connais pas! Comme elle était en retraite, elle pouvait se tirer sur l’élastique tranquillou dans un couvent et se lustrait l’abricot en zieutant des images pieuses, et bien non! Elle décide de finir sa vie les deux pieds dans la merdasse que les politiques ont réussi à aggraver. C’est quand même l’illustration même de la question suce citée : « Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique ? »
Z’allez me dire, oui mais l’Emmanuelle, toute pleine de bonté et de morale qu’elle était, aurait pu à l’aise faire de la politique pour mettre en pratique son trop plein de morale. A ce suppositoire, à priori, de bonne à Blois, je dirais non! En effet, la politique n’existe que parce que les difficultés subsistent, et ces difficultés sont devenues pérennes, justement à cause de la politique. Donc, même si on admet que Sœur Emmanuelle aurait puissu, à l’échelle d’un pays, à grand coup de morale dans la tronche, prôner le partage des richesses et l’éradication de la misère, les gaziers en place depuis des lustres et des lampadaires, persuadés qu’ils ont une action morale en faisant de la politique auraient eu vite fait de promener mémé en Mercos du côté du pont de l’Alma. .
Une autre technique pour répondre à cette question philosophique qui nous prend le chou ce matin est d’inverser la vapeur en se demandant si l’on peut agir moralement en s’intéressant à la politique, ou mieusque, si la politique est obligatoirement garante de la morale. Mézigue, à ce niveau là, je dis qu’il faut arrêter d’onduler de la touffe et que l’on doit laisser la place à Jean Jacques Rousseau (le Suisse, pas le douanier) qui écrivait, avant de larguer ses rejetons à l’aide sociale à l’enfance : « La loi, qui est garante de l’organisation et de l’ordre publics, est un produit de la politique, et pour qu’elle serve tout administré, elle ne peut s’exclure du champ moral ». Une fois dessoûlé, il ajoutait : « Si tel était le cas, l’immoralité alors deviendrait légale. ».
Je ne voudrais pas me vanter, mais avec un sujet aussi torgnole et en l’attaquant à 11plombes du mat au lieu de 8, je pense ne pas avoir écrit plus de conneries que celles qui vont être débitées par les politiques qui vont corriger le sujet dans les différents merdia.
En attendant l’épreuve de philo de demain, dans la série faisons nous des potes pour pas cher, j’ai crayonné un petit pastel sur fond de froc de Veau-en-Velin qui rend hommage à la nouvelle fête des paires…
Ayé, le championnat des jeunes têtes de cons a débuté hier! Zieutons un pneu les résultats :
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CHAMPIONNAT DES JEUNES TETES DE CONS QUI PENSENT AVOIR DES IDEES
Classement à l’issue de la 1ère journée :
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La causerie du jour porte sur un évènement qui risque d’être du pain béni pour les connards de tous genres, à commencer déjà par la presse et les politiques, sans oublier les canards de base.
Dans un baveux, ce matin, en enfilant mon petit noir (qui ne m’a pas encore demandé en mariage), je lis « L’agresseur suspect d’extrême droite était fiché par la police en tant qu’activiste » en caractère gras. Plus loin, dans l’articulet, on lit « La victime d’extrême gauche était fichée par la police en tant qu’activiste ». Donc, Bristol a du souci à se faire, car cela fait déjà une fiche en moins.
On apprend aussi que les gaziers, avant de disputer le match d’ouverture en milieu urbain, ont eu un « débat d’idées » au cours d’une vente privée de sapes prisée par les extrémistes de tout poil! C’est vous dire la grandiosité du truc! Mais nous ne sommes pas ici pour causer chiffons, mais, petits cons.
On apprend que le Clément avait 19ans, qu’il était à Sciences-Po (*), qu’il était , selon ses fans, intelligent, et que quand un gazier avait un raisonnement pas forcément allant dans son sens, le surdoué avait l’art de « démonter » les arguments.
A priori, hier, il a trouvé sur sa route un débatteur d’idées qui avait l’art de « démonter » les gueules, un peu plus primaire comme technique mais somme toute efficace pour clôturer rapidement les débats qui peuvent s’envenimer.
Honnêtement, cela me beurre pas mal la raie tous ces jeunes blancs becs de touts bords qui veulent refaire le monde du haut de leur acné, qui pensent tout savoir parce qu’ils ont lu « leurs » idées chez les autres, ou les ont entendues, ânonnées par des universitaires surpayés post-soixante-huitards ou enfants de post soixante-huitards et qui, quelques années plus tard posent leurs culs satinés dans les salons dorés de la République, ou les boites à partouzes du CAC40.
Un des exemples les plus célèbres de ces têtes de cons est celui de Conn-Benne-Dite qui, après avoir séché les cours pour lancer des pavetons sur les CRS en gueulant comme un putois « Election piège à cons » et qui, tel le poivron transformiste, est passé du rouge au vert, pour enfin être réélu régulièrement député Européen pour glander dans une institution qui pond des textes règlementant le diamètre du trou de balle de la poule qui doit pondre les œufs de la communauté, ou la longueur de la carotte que les grecs ont pu se mettre dans le fion.
Au lieu d’ouvrir des salles de shoot, que l’on offre à tous ces extrémistes, qui sont aussi cons que les ceusses et ceuzes qui se trouvent au milieu (gauche, droite, centre) mais qui concrétisent leurs conneries avec conviction sur le terrain, que l’on leur offre donc un endroit où ils débattront à grands coup de barre de fer, de batte de base-ball ,de surins de poings américains. Cela assainirait pas mal de choses, ferait du bien au système, et n’ entraverait pas les actions des gaziers et des gazières qui ont des pensées constructives.
Enfin, cet évènement va relancer les débiteuses à conneries qui seront relayées par les journaleux et leuses, eux-mêmes fers de lance de la réflexion merdique.
[(*) Je rappelle que Sciences-po, (ou sciences politiques) est le réceptacle de boutonneux et de boutonneuses qui apprennent des livres par cœur pendant quelques années, et qui, après être resté le cul posé sur un banc depuis l’âge de 3ans, sont lâchés, avec leur connaissance livresque de la vie, dans des postes importants dans le privé ou le public, voire dans les gouvernements pour faire profiter de leurs incompétences et de leur connerie diplômée à une France qui se casse la gueule depuis bientôt 50 ans. Il est à noter que pour peaufiner la chienlit, ils sont aidés par d’autres boutonneux et boutonneuses issus d’un autre réceptacle à cons appelé l’E.N.A.]