C’est le deux cent soixante seizième fafiot!
(de laisser place à la nactu et aux nymphos derechef)
Chères déconnobloguiteuses, chers déconnobloguiteurs, bonjour!
Vous connaissez mon amour profond des merdia en général, et des journaleux en particulier.
Mais là, trop c’est trop, ou plutôt pas assez.
La terre se venge , quelque fois, de la connerie de ces vermisseaux humanoïdes qu’elle doit supporter en secouant son paletot.
Cette fois ci, la terre s’est gourrée. Elle s’est planté de côté, en tapant à l’Ouest au lieu de l’Est de l’île.
J’écoute les nymphos à la radio, et regarde la nactu dans le poste, et je constate, une fois de plus , que le journaleux est l’être le plus immonde de la race humaine.
3 secondes et demi après la première secousse, une seule question brûlait les lèvres de ces charognes :
- Combien y a-t-il de victimes? 50000 – 100000? Donne moi une fourchette, coco, c’est pour la une.
On a le décompte exact du nombre de morts de l’ONU, car la boite noire de la machine à café a causé.
On a le décompte exact du nombre de morts de l’hôtel palace de Port aux « Princes », car les familles de richards qui photographiaient la misère de la fenêtre de leur suite ont déjà contacté les assurances pour les successions.
Mais pour le gazier qui déambule, l’oeil hagard, en lambeaux au milieu des décombres, on ne sait pas si c’est une victime ou un résidentiel.
Les haïtiens, les journalistes s’en branlent, où alors bien saignants pour colorer les baveux. Seule la quantité compte, car 100000, c’est minable, on peut mieux faire, on est au XXIème siècle merde !
« -Allô Jean-Paul, comment est la situation là-bas? Il ne neige pas?
- C’est l’apocalypse, ça pue, y a même pas une fontaine pour humecter mon mouchoir brodé. Je m’approche d’un autochtone pour l’interroger. Il a dû y avoir des déflagrations, il est déjà à poil.
Je le retourne du bout du pied, il est mort, il ne veut faire aucune déclaration à l’heure actuelle.
- A t’on des nouvelles des ONUsiens? des touristes cossus?
- Oui, une cellule psychologique a été mise en place dans un préfabriqué climatisé installé à l’occasion. Ils sont choqués. Les conjoints survivants ont été rassurés pour les pensions de réversion
- Les secours sont-il arrivés?
- Non pas encore, nous avons eu le nez creux en monopolisant les premiers coucous. Car tout notre matos de caméras, d’enregistreurs, de téléphones satellitaires, d’ordinateurs, d’imprimantes, bref le toutim pour gratter dans de bonnes conditions, ça occupe de la place.
- Mais les amerloques étaient les premiers sur place?
- Vous avez raison, 3500 militaires ont la situation bien en main. Il sont là pour protéger le charnier de toute convoitise, car dans 300 millions d’années, cette putréfaction d’organismes donnera un pétrole d’excellente qualité.
- N’hésitez pas à intervenir quand vous voudrez Jean-Paul, dès que vous aurez du nouveau
- Ne vous inquiétez pas, je fouille avec une fourche dans la mélasse humaine pour voir si un de nos compatriotes n’a pas bouffé la feuille.
- Merci Jean-Paul, et ne revenez pas trop vite, ici c’est la misère , il pleut à pierre fendre »
J’arrête là, je vais vomir……………….
(franck 77)
Le conseil téloche du jour :
Ce soir, France 2, à 20h35 « la tempète »
Téléfilm au sujet du séisme français du siècle dernier. Vous y verrez notamment des gaziers de l’EDF bosser pendant leurs astreintes: un document!