C’est le deux cent unième fafiot!
(de l’heure du conte)
Chères déconnobloguiteuses, chers déconnobloguiteurs, bonjour!
Comme nous avons dépassé le cap des 200 fafiots, pour vous récompenser, Déconnoland ne va pas s’endormir sur ses terriers et se fend d’une nouvelle rubrique:
Les Contes des Mille et Une Pluies
Un tr’eau duction
Il était il y a très très longtemps, il y a des lustres et des luminaires, un pays mouilleux et spongieux gouverné par le Calife Haroun El Pouspah Sitarozepah : le Pays des Milles et Une Pluies.
Cette contrée était si humide que la rosée du matin se trouvait systématiquement recouverte par une couche d’eau. Dans certains parchemins qui sentent la noisette, on y raconte que l’on y coulait des jours pluvieux, mais pour celui qui voudrait localiser ce pays, devenu légendaire, toute recherche serait vaine et ne serait qu’un coup d’épée dans l’eau, comme si cette région s’était perdue dans la nuit d’étang.
La Capitale de ce pays, selon certains livres anciens et étanches, s’appelait Pleumeur-Tad’bouh, et tous les voyageurs et étrangers qui avaient connu les mystères de Lorient et qui avaient séjourné dans cette ville de gouttières, en parlaient tous, inondés de souvenirs, en la nommant la Perle de l’Oxydant.
Le Calife Haroun El Pouspah Sitarozepah, régnait en toute humidité humilité et considérait ses sujets, verbes et compléments comme autant de gouttes d’eau mirant l’étendue de son pouvoir.
Il menait son royaume d’une main d’acier inoxydable, mais passait souvent l’éponge tellement son caractère était bon et perméable.
Les affaires courantes étaient traitées par son Vizir Flaquedo, qui avait un côté qui grattait pour les plus résistants, qui trempait dans des affaires plus ou moins louches pour entretenir toutes ses Vizirettes, qui enviait la position du Calife, mais qui se la coulait douce quand même.
La principale richesse du Pays des Mille et une Pluies, était l’or noir récupéré avec une pelle et un seau sur les rochers du littoral, et qui était vendu sous forme de galettes aux Sarrasins qui s’en servaient de combustible pour se griller les cacahuètes, apportées régulièrement par la mère à Rachid, grosse huile dans le commerce et qui tablait sur de gros bénéfices pour sa boutique appelée Alim.
Comme le voulait la coutume de ses temps, le Calife avait son harem qui comblait tous ses désirs, et lui mouillait la compresse.
Sa favorite, Sher-et-Rinçade, luminescente et maquillée au Framéto, pour le distraire entre les averses, le berçait de contes et de légendes.
Ces récits étaient puisés dans son imagination ou bien, dans le Grand Livre du conteur Doh, légendaire fabuliste qui a inspiré bien plus tard le conteur Bleuh, qui distrayait le Calife Hourchon aux heures creuses.
Tous ces contes et légendes ont traversés les temps et les tempêtes, et le Calife Haroun El Pouspah Sitarozepah a marqué de son seau la réputation de Terre Suinte de son Royaume.
Ce sont ces contes des Mille et Une Pluies, qui vous seront narrés de temps en temps et après dissipations des brumes matinales…
©franck.pr77
Que cela ne nous empêche pas de déconnobloguiter comme des voyouxes et des voyouzes sur tout ce que l’on veut, dans la limite du raie zonable…(comme d’hab.)