Mercredi 15 Juillet 2009
TOUR DE FRANCE 2009
11ème étape: VATAN / SAINT FARGEAU
(d’une deuxième étape de transition à la con)
Chères déconnoblogiteuses, cher déconnobloguiteurs, bonjour!
Hier, l’étape était à la con, dans tous les sens du terme.
Pour une histoire d’oreillette interdite sur la 10ème étape, les directeurs sportifs ont complètement plombé l’épreuve en interdisant à leurs coureurs de faire une étape normale. Bizarrement, l’équipe Astana a appuyé avec force ce boycot.
Dans la série des parcours à la con, nous n’allons pas changer de main. Voici la cartounette :
et le profilounet :
La principale difficulté de l’étape sera de ne pas se faire chier. Moi je m’en fous, je suis sur un chantier à Paris-sur-Seine, pendant que les gaziers traverseront les patelins du Cher, de l’Indre de la Nièvre et de l’Yonne.
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l’avis de Jean-François Pescheux, directeur de l’épreuve :
“Une étape quasi identique à celle de la veille…”(*)
[(*) programme officiel 2009, page 95]
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L’avis de Pineau, sponsorisé par Déconnoland :
“Je suis plus à l’aise dans le sens de la descente pour la côte de Sancerre qui donne des points au Classement des gammas GT…. »
(franck 77)
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Tante Akule propose sa recette cul lit nerfs
La lourde à l’ eau bénite et basilique
Je n ai pas pu assurer l’ intendance récemment, mais vous aviez pigé. Je voulais profiter du passage à Tarbes pour vous inviter au « Soubirou qui fume », rue du pied dans la grotte, à Lourdes. Ils y mijotent une bonne lourde en bois d arbre avec thym, laurier, basilic et couronne d’ épine, le tout arrosé d ‘eau bénite millésimée. Trop toir, l’ Aibus de la compagnie Yémène-au-fond décolle déjà pour Limoges où les coureurs prennent le départ de l étape du 14 juillet. Que fais-je? J achète des assiettes où je trouve un resto à Issoudun. J opte pour la deuxième solution:
A Issoudun, capitale de la France profonde, on n’ a guère le choix: c est l’ Auberge de la Courgette ou rien. Ils ont un petit menu à 80 zeuros (par personne) qui dit à peu près ceci:
- Cannellonis d’ huîtres fraîche au concombre, émulsion de cresson et gingembre (des huîtres fraîches à Issoudun, elles ont sûrement été pêchées à Mehun sur Yèvre !)
- Hamburger de boeuf façon Rossini, sauce Albufera. (Ca doit être le hamburger façon Mac Do ).
- Le plateau de fromages. (Ils ne se sont pas foulés).
- Carrément chocolat, mouchoir Arlequin. (C est le tire-jus de Colombine garni d un Miko).
- Vin, eau , pas de liqueur, pas de Champagne, pas de cigare…… et Vatan maintenant.
Pineau
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Le défilé du 14 Juillet
Comme l’étape risque d’être aussi nulle qu’hier, j’m'en va vous causer du défilé du 14 juillet qui a eu lieu hier à Paris-sur-Seine.
Boudiou que c’était beau. Que de matos flambants neufs et de chouettes costards.
Tout d’abord, il y a eu le défilé des zincs. Voir la patrouille de France , les deux pieds en canard, peindre le ciel en bleu, blanc, rouge, ça fait toujours son effet.
On a vu du matos volant de pointe, avec des engins qui foutent la trouille grave.
(patrouille de france en formation)
Les invités d’honneurs étaient les indiens. Qu’ils étaient beaux à regarder défiler.
Puis après, il y a eu les écoles militaires. Polytechnique ta Mère, Saint Cyr Les Pompes, l’école de la narine, des poulets et autres volailles.
Puis il y a eu le défilé des troupes.
Ils sont tous allés voir les Talibans les gaziers et gazières.
Le régiment du train était bien ordonné.
La légion a fermé la marche comme d’hab. Même que la Marie Drucker disait qu’ils portaient une pioche dans son commentaire à la téloche. Remarquez, elle sortait une connerie toute les deux minutes, faut pas lui en vouloir, mais ça doit être de famille.
Puis, il y a eu les troupes motorisées, avec les perdreaux en bécane, les gardes forestiers en canasson, les pomplards avec la grande échelle, les véhicules légers pour faire du hors piste, les blindés qui tirent des pruneaux qui sont capables de couler le Titanic, des porte missiles sol-air qui peuvent dégommer un Airbus 330 avant qu’il ne touche la flotte.
On a terminé par les hélicos. Comme l’Inde était invitée d’honneur, on a vu des plumes d’Alouettes et des Apaches.
Qu’il était beau le défilé. Il ne reste plus qu’a ramasser les crottes de bourrin et les traces de chenilles.
Mon seul regret, c’est de ne pas avoir vu passer le porte-avion Charles-de-Gaulle ou le sous-marin atomique l’imbaisable.
Je n’étais pas invité à la garden party. Il parait qu’il fallait être soit Indien, soit en deuil. Comme il n’y avait pas pas ma marchande de plume Georgio, et que je n’avais pas les ongles noirs, je me suis rentré chez moi. En passant, je suis arrivé à l’heure pour la criée sur le port de Fontainebleau pour m’acheter un jarret de dorade et une côte de lieu noir.
(franck 77)